Gwen et Fred menacés sur leur terrain
Bonjour,
Voilà on écrit ce mail suite à leur tentative de nous expulser.
En effet lundi 19 novembre, nous avons reçu un recommandé nous
ordonnant l’enlèvement des caravanes (une qui sert comme espace de jeu
pour les enfants, l’autre en stockage), du bus (aménagé très proprement
pour gwén et sa fille). Ainsi que la remise en état initial du cabanon
(déjà existant depuis plus de 10 ans sur le terrain) dans lequel vit
Fred et son fils depuis maintenant 2 ans.
Nous avons jusqu’au 15 décembre pour exécuter l’ordre. Tout cela a
démarré par un procès verbal établi par la gendarmerie qui est venu
chez nous prendre des photos (ordonné par le maire) et nous ont invité
à un interrogatoire chez eux, il y a de çà 1 mois.
Ils ne veulent pas de mode de vie alternatif sur la commune. A
savoir que ce problème est national nous ne sommes pas les seuls…. Rien
que sur la commune on est 3….
Nous avons décidé de nous battre ensemble pour le droit à la liberté de logement.
A ce jour nous sommes rentrés en contact avec plusieurs asso qui
défendent les logements alternatifs ainsi qu’avocats, juristes,
journalistes…
On nous fera pas partir de chez nous, si il faut on s’enchaînera au cabanon, grève de la faim, mobilisation….
Nous avons préparés une pétition et cherchons le maximum de soutien.
En gros, ils préfèrent nous voir dormir dehors avec deux enfants à
partir du 15 décembre. Enfin presque, ils nous proposent des logements
sociaux en plein bourg pour nous et les animaux (canards chèvres,
chats, chiens). Or, on s’est auto suffit en pleine crise de logement et
combien de personnes voudraient bien avoir accès à ces logements.
Ce combat nous prends aux tripes car On défend une culture :
Nous sommes en respect avec la nature, produits de la terre,
toilettes sèches… on a pas l’eau courante ni l’électricité (mais pour
eux on ne rapporte pas d’argent et on présente une autre façon de vivre
qui leur est pénible !!!?).
Ce ne sont pas des logements précaires mais un choix de vie tout à fait respectable.
Dans le village on ne pose aucun problème bien au contraire. Nous avons
actuellement le soutien de la moitié du village, l’association des
parents d’élèves..
Si d’autres personnes vivent la même chose, il faut tous se mettre ensemble.
Nous sommes d’accord pour payer un impôt pour les infrastructures
mais raisonnable par rapport à ceux qui ont un assainissement, l’eau
courante,l’électricité et tout le confort de la modernité.
Avec d’autres organisations nous allons faire la demande d’avoir un
statut aux yeux de l’état pour que les logements alternatifs soient
enfin reconnus comme tels. www.halemfrance.org
Tout logement est respectable.
N’hésitez pas à nous contacter et faire passer l’info
A très bientôt
Dans la même commune, sont menacés dans leur vie quotidienne sur
des terrains qui leur appartiennent, 2 mères de famille et leur enfant
respectif d’une part , un groupe de jeunes adultes sans enfants d’autre
part.
Tous ont choisi un habitat alternatif, mobile ou démontable, à l’année ou quelques mois par an selon les cas :
“ Notre mode de vie est basé sur le respect d’autrui et de
l’environnement. Nous avons choisi de ne pas surconsommer et de limiter
au maximum notre participation à la pollution de la planète.
Nous vivons dehors presque toute l’année, au rythme des saisons, et nous avons quelques animaux.
Nous sommes autonomes par rapport aux réseaux ; nous utilisons
l’eau de pluie, et une batterie suffit à l’éclairage ; nous nous
chauffons au bois, et produisons nos légumes (bio).Nous recyclons sur
place (compost, toilettes sèches, filtrage de l’eau).
Aujourd’hui, il nous est reproché d’être dans l’illégalité et nous
devons tous partir pour le 15 décembre 2007. Pour aller où ? Au choix :
se garer place du bourg, ou camper dehors.
Quelles conséquences ? Les enfants sans repères, les animaux dans
de mauvaises conditions, les personnes en errance. Quel est l’intérêt
de la situation ?
Nous avons eu une proposition de logement social (pour certains)
qui ne correspond absolument pas à notre mode de vie. Nous sommes bien
logés, heureux comme ça, et parfaitement intégrés dans notre commune.
Nous souhaitons être reconnus dans notre mode de vie et obtenir l’autorisation de continuer à habiter chez nous. ”